La Bérézina prévisible du meeting de la dernière chance à Marseille les fait flipper. «Les nuages sont les signes annonciateurs de la plui...

«Les nuages sont les signes annonciateurs de la pluie», nous apprend le proverbe bien connu à Mohéli. Et si on se fie aux signes que nous renvoient les crypto-sambistes dans l'état actuel des choses, nous sommes inquiets de voir des gens qui ne sont pas encore au pouvoir imposer une dictature dont le «périmètre stratégique» dépasse les limites de l'État comorien pour atteindre la France. En effet, par les temps qui courent, quand on est Comorien et qu'on dit qu'Ahmed Sambi et sa bande de crypto-sambistes constituent un danger pour l'État et le peuple des Comores, même quand on vit en France, on est exposé à la tourmente provoquée par ces gens qui, en 5 ans de pouvoir, n'ont apporté aux Comores que la haine entre habitants des îles, le désordre institutionnel, les tripatouillages constitutionnels, la corruption la plus indécente, le népotisme le plus malsain, le dévergondage de la religion, etc. N'oublions pas que le 18 août 2013, Ahmed Sambi a publiquement demandé à ses hommes de tuer Ikililou Dhoinine, Président de l'Union des Comores, s'il est lui-même mort. Un appel au meurtre!
Mais, Ahmed Sambi ne se contente pas de porter plainte contre le site lemohelien.com et les blogs RIDJA et Mlimadji; il va plus loin car ses hommes s'invitent dans notre intimité familiale pour nous harceler, menacer, tourmenter et insulter en toute impunité.
Ce vendredi 31 janvier 2014, l'un de ses hommes, avec qui je n'entretiens aucune relation personnelle se permet de m'appeler au téléphone, en cachant son numéro, et de commencer à crier mon prénom, comme si nous avions élevé les moutons ensemble à la plage de Djoiezi. Mon éducation à moi m'impose toujours de saluer les gens que j'appelle, de me présenter et de présenter mes excuses au cas où mon appel causerait un dérangement quelconque. Quand j'appelle des gens avec qui je n'entretiens pas de relations particulières, je m'oblige à une plus grande courtoisie. Mais, là, le crypto-sambiste qui me harcèle au téléphone commence à me parler de mes prises de position politiques contre leur association de malfaiteurs. Je lui impose de se présenter d'abord: «Je m'appelle Abdallah». «Abdallah, quel Abdallah? Il y a des milliers d'Abdallah sur terre». «Je m'appelle Abdallah. Abdallah Ahmed. Chez moi, c'est Moroni». D'accord. Seulement, moi, je refuse de parler aux gens sans manières, qui refusent de comprendre qu'on ne parle pas aux autres comme à des animaux. Moi, personnellement, je refuse d'engager le dialogue avec des gens qui croient avoir le droit de s'adresser aux autres pour se livrer à des injures, des menaces et pour les torturer moralement. J'ai le droit d'avoir mes idées politiques, et je laisse les autres avoir les leurs, car c'est un principe élémentaire de la vie sociale. Même quand l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mhadoma fait circuler des tracts qui m'injurient, je garde mon sang-froid, et je le laisse faire. On ne lutte pas contre «ça».
En réalité, nous sommes confrontés à un mal très profond car, quand, sur le blog Mlimadji, Fahar Nassur fait une analyse purement scientifique et fondée sur les différences fondamentales entre le Sunnisme et le Chiisme, les partisans d'Ahmed Sambi s'invitent dans son intimité familiale et menacent de l'assassiner. Ce n'est pas un homme qu'on menace de mort, mais les Comores entières. Les crypto-sambistes se sont arrogé le droit d'appeler un homme chez lui pour le menacer de mort, alors que cet homme ne les a ni injuriés, ni insultés, ni menacés. Il a juste fait une analyse sur deux courants de l'Islam, étant entendu qu'Ahmed Sambi a choisi le Chiisme, qu'abhorrent les Comores, qui ne veulent pas que les Comores soient transformées en satellite de la République islamique d'Iran, le bastion du Chiisme.
On l'aura compris: il suffit de parler du Chiisme pour devenir l'homme à abattre aux yeux des crypto-sambistes, et tout cela, car leur chef est le sous-marin de la République islamique d'Iran dans l'expansion du Chiisme dans l'océan Indien occidental, suivant le discours d'Ali Khamenei à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU le 22 septembre 1987: «Le soleil de l'Islam a brillé sur l'Iran et a entraîné une tourmente révolutionnaire. Il brillera un jour sur bien d'autres régions du monde; attendons, et nous verrons». Les Comores sont devenues donc le champ d'expérimentation de la perturbation de toute une région du monde considérée par deux des meilleurs spécialistes de l'océan Indien comme «le cœur du monde» (Philippe Leymarie) et «un enjeu pour l'Occident» (Hélène Mazeran).
Puis vint le tour de Kamal Abdallah, dont on connaît les idées politiques «explosives» dans une société conservatrice. Mardi 28 janvier 2014, nous avons publié une interview à cœur ouvert du grand frère Kamal Abdallah, une interview dans laquelle il a dit ce qu'il avait sur le cœur sans faire dans le politiquement correct, sans faire de la langue du bois. Les propos de bon sens que le grand frère Kamal Abdallah a tenus sur Ahmed Sambi et sur la position de l'île d'Anjouan au sein de l'Union des Comores portent le sceau de la sincérité et de la vérité. Mais, ils ont eu le tort de heurter de front les intérêts des séparatistes et des crypto-sambistes, qui sont pratiquement dans le même bateau. Que font alors les crypto-sambistes? Ils se permettent d'entrer sur la page Facebook de notre belle-sœur bien-aimée, l'épouse de Kamal Abdallah, pour lui tenir un langage d'une barbarie à faire rougir de honte les hordes sauvages de jadis. C'est un discours d'incultes sans éducation, sans culture, un discours qui fait honte.
Qu'on se le dise: Kamal Abdallah a commencé à militer en 1975. Il a librement choisi le progressisme et n'a jamais renié Ali Soilihi, auprès de qui il a puisé les valeurs du civisme et de l'amour profond pour la patrie. Sur la blogosphère comorienne, il publie des chroniques de haute facture que ceux qui aiment les Comores apprécient à leur juste valeur. Aujourd'hui, on veut lui faire croire que j'ai une mauvaise influence sur lui, alors que quand il a commencé à faire la Révolution, je portais encore des culottes courtes et étais un petit élève à l'École primaire de Djoiezi. Pourquoi donc insulter la femme du grand frère Kamal Abdallah? Point n'est besoin d'être polytechnicien pour savoir que c'est une manœuvre destinée à atteindre et déstabiliser Kamal Abdallah lui-même. Nous ne devons pas oublier que les auteurs de cette action ignominieuse ont signé leur forfait par leur appartenance au crypto-sambisme.
Abdou Hamadi dit «Mrimdu» a reçu des menaces téléphoniques des crypto-sambistes après avoir signalé les humiliations publiques d'Ahmed Sambi à Anissi Chamssidine, le Gouverneur d'Anjouan. Donc, la déification d'Ahmed Sambi doit conduire au meurtre.
Ce samedi 1er février 2014, Ahmed Sambi et ses crypto-sambistes s'invitent à Marseille, où ils ne sont pas la bienvenue, afin de boucler une série de meetings qui ont tous tourné à la catastrophe médiatique et politique. Le lancement de leur parti Soleil de l'Enfer a été un fiasco total sur le territoire français. D'Épinay-sur-Seine (136 personnes) à Toulouse (105 personnes), il a fait un flop d'enfer. À Lyon, il a dû récupérer les images du Madjliss des gens de Mutsamudu-Oichili, pour tenter de sauver une face plus perdue que jamais. À Marseille, il est depuis une semaine, et on veut lui poser des questions gênantes sur ses mensonges passés et actuels. Mais, il ne faut pas y compter car, quand, à Épinay-sur-Seine, l'universitaire Ibrahim Abdou voulait lui des questions, son service d'ordre voulait l'assassiner, le tuer.
Aujourd'hui, à l'heure où le voyage en France d'Ahmed Sambi et de ses hommes a bel et bien tourné à la catastrophe politique et médiatique, ces gens-là sont incapables de contrôler leurs nerfs. Ils se croient obligés de s'inviter dans l'intimité familiale des gens, ils menacent, ils injurient, ils tourmentent, ils se livrent à des actes relevant de la honte et du scandale.
Face à la Kaaba, à La Mecque, Ahmed Sambi a fait jurer à Ikililou Dhoinine de supprimer la présidence tournante pour que l'ancien satrape puisse être candidat au scrutin présidentiel tous les 5 ans, convaincu d'être élu chaque fois car il est le seul Comorien digne d'être chef d'État. Ikililou Dhoinine a refusé de prendre la responsabilité que lui imposait Ahmed Sambi, et Hamada Madi Boléro l'y aida. Si jamais, pour notre malheur, le crypto-sambisme accède au pouvoir, ce n'est pas la présidence tournante que va supprimer Ahmed Sambi, mais le principe même d'une élection présidentielle, puisque l'ancien satrape qui voulait qu'Ikililou Dhoinine fasse de lui le «Guide suprême» va s'autoproclamer Président à mort. On l'attend!
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 1erfévrier 2014.
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