Un mental à 300 %, comme il l’avait annoncé, avec un public en nombre très réduit mais dont une grande partie lui était acquise, Bo Houss a ...
Un mental à 300 %, comme il l’avait annoncé, avec un public en nombre très réduit mais dont une grande partie lui était acquise, Bo Houss a finalement fait la différence vendredi soir au Kabardock avec Téta et Kom Zot devant le jury des pros festivaliers. Son énergie démultipliée par le report qui a coûté à Mayotte son festival Milatsika et cette élection, et galvanisé à l’idée de pouvoir enfin jouer à la Réunion, l’auteur et interprète de “Flera langu”, “Masterehi” et “Hip Hop” a décroché le trophée de cette troisième édition, sans réelle surprise.
Les trois finalistes aux registres bien différents avaient tous tout pour plaire. Et on se disait que l’écart devait être bien mince dans les notes des jurés. Hors de l’appréciation de leurs talents respectifs, peut-être le fait que le prix précédent ait été attribué à un Malgache ne servait pas forcément Téta, et que la situation de Mayotte, avec pénalités à la clé pour les musiciens, pouvait pencher en faveur du groupe mahorais, sachant que le fair-play et l’accueil ne manqueraient pas à la Réunion ? Mais n’étant pas dans le secret des dieux, on ne peut que saluer le résultat, avec un regret pour Luciano Mabrouck et son reggae, finalement ni plus ni moins exotique que le rap de Bo Houss, pour les juges venus de la mère patrie. Clicanoo
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