Lors de son accession à la magistrature suprême le président Sambi a hérité d’un projet négocié par son prédécesseur pour la construction ...
Lors de son accession à la magistrature suprême le président Sambi a hérité d’un projet négocié par son prédécesseur pour la construction par la coopération chinoise d’un nouvel aérogare à l’aéroport International de Moroni Prince Saïd Ibrahim. La mise en œuvre de celui-ci était d’une importance très particulière et classé parmi ses actions prioritaires.
Le projet qui avait commencé, était dans sa première phase de terrassement du site. L’engagement de l’Etat en guise de participation au projet consistait à assister la mission chinoise en lui fournissant entre autre l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de chantier, l’eau et en facilitant le dédouanement et le transport du matériel et équipement venu de l’extérieur du port de Moroni vers le site de Hahaya. En outre le gouvernement était engagé à fournir tout article manquant et nécessaire à l’accomplissement du chantier. Ces engagements étaient rétrocédés à l’AIMPSI en tant qu’Etablissement à capitaux publics. Il faut dire d’ores et déjà que ces engagements ont été tenu dans le fonds et dans toutes les formes de contributions puisque contre vents et marrées le chantier a été mené à bon port en temps utile.
Et l’édifice est bel et bien opérationnel avec les améliorations apportées et par la partie chinoise après négociation et par le gouvernement comorien à travers l’administration de l’Etablissement public Aéroport International de Moroni Prince Saïd Ibrahim alors dirigé par un responsable issu du tout nouveau régime Sambi. Il faut noter que d’autre volets comme le renforcement des zones d’impact de la piste ou la réfection de la tour de control ont aussi était réalisé sous le control la maitrise d’œuvre de l’AIMPSI mandaté par le gouvernement.
Une fois l’édifice inaugurée et sur recommandations bienveillantes du gouvernement Sambi des travaux annexes tel que le deuxième portail d’entrée, les abris pour l’usage du public accompagnant les voyageurs, les aménagements a l’intérieur du bâtiment pour faciliter le traitement et le flux du trafic passagers tout comme les travaux d’ordre sécuritaire et la construction de bâtiments pour l’usage des compagnies aérienne, les bureaux de transitaires et la Société SNPCF. Les conditions d’accueil dans les salons VIP tout comme le pavillon présidentiel ont été radicalement revues en hausse de standing pour n’avoir rien à en vouloir à leurs similaires dans les autres pays surtout de la région.
La gestion de l’Etablissement a aussi enregistré des innovations par la création de services adaptés et utiles tels que le service de sureté qui n’existait pas et pourtant indispensable dans un aéroport, les services cantines- restaurant et celui du suivi et de l’exploitation de l’aérogare générateurs de recettes pour l’Etablissement. Ces deux derniers ont été créés dans l’esprit de la recommandation de l’Organisation International de l’Aviation Civil et de l’association ALFA-ACI des aéroports francophones visant à encourager les revenues dites extra aéronautique afin d’éviter les augmentations perpétuelles des billets d’avion par des taxes supplémentaires. Il faut dire qu’à ce propos la mise en œuvre du projet de lounge pour l’usage des passagers de première et de business classes n’ont pas eu le temps de voir le jour malgré qu’un contrat pour l’étude technique a été déjà, signé et les fonds propres pour la mise en œuvre des travaux déjà disponibles.
Sur le plan de la gestion technique il faut noter que l’outil de travail pour l’accomplissement de 2 des missions principales de l’AIMPSI à savoir la production et la distribution de l’eau dans le site de l’aéroport, la maintenance des infrastructures, rien n’a été laissé au hasard. En ce qui concerne l’eau, par les efforts de la gestion investi par le régime Sambi, 3 sources d’énergie sont rendu disponibles sur la station de production à savoir l’électricité de la MAMWE souvent délestée, celui du micro central de l’ASECNA et enfin un groupe électrogène autonome de 100 Kva pour permettre le pompage en cas de défaillance de l’une ou l’autre source. Il faut ajouter que la station a été remise avec en outre 2 nouveaux pompes existants encore au magasin de l’Etablissement. Quant à la maintenance de la piste, un compacteur de bitume, un nouveau tracteur, une tondeuse a gazon pour le débroussaillage des abords de la piste, un balaie industriel pour le nettoyage du parking coté pavillon présidentiel et d’autres outillages sont aussi mis à disposition par les efforts de technicité et les fonds propres de la direction Sambi de l’Etablissement.
Alors qu’il hérité d’un Etablissement en grande difficulté les dirigeant de l’établissement sous le control et l’orientation du gouvernement Sambi ont fait de l’entité une structure parfaite, capable de faire face à ses mission par l’accroissement par 3 du chiffre d’affaire, solvable au niveau des fournisseurs et des services fiscaux et surtout techniquement et efficacement gérable et ce comptant d’abord et surtout de ses propres ressources en témoigneront les partenaires, les établissements bancaires et fiscaux comme le gouvernement.
HADJI Mohamed Ali
Ingénieur des Travaux Public

L'Équipe Merci Sambi
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