EXCLU - BAC nord de Marseille : soupçons de racket sur des commerces "Quand cela s’arrêtera-t-il ? Cette affaire est un puits sans fon...
EXCLU - BAC nord de Marseille : soupçons de racket sur des commerces
"Quand cela s’arrêtera-t-il ? Cette affaire est un puits sans fond". La remarque vient d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur évoquant les méthodes sulfureuses de la BAC nord de Marseille. Après le racket sur des dealers, l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) tente de savoir si des commerces marseillais ont été placés sous la coupe de policiers de la BAC Nord.
Selon une source proche de l’enquête, au moins trois établissements ont été identifiés comme des cibles de policiers ripoux. Selon nos informations, il s’agirait d’un café très connu sur le vieux port, d’un fast-food dans le quartier nord et d’un magasin d’électroménager en banlieue marseillaise. "Parfois c’était un repas ou une chaine hi-fi offerts gratuitement contre la tranquillité de ne pas être importunés par la police. C’était devenu une habitude pour certains policiers : il suffisait de se servir", précise la même source. Aucune plainte n’a été déposée par les gérants des trois commerces. Peur de représailles ?
Les "bœufs carottes" s’interrogent toutefois sur d’éventuelles complicités entre certains commerces et des policiers. "Le repas pouvait être échangé contre quelques grammes de cannabis saisis par les policiers lors de leurs perquisitions", affirme un policier sous couvert d’anonymat.
Joint aujourd’hui, Jacques Dallest, le procureur de Marseille, a indiqué qu’il "irait jusqu’au bout dans cette enquête", précisant toutefois que pour "en savoir plus, il avait besoin d’être saisi d’éléments concrets". Le magistrat évoque "un sursaut civique" pour "dénoncer des agissements criminels". Et peut-être un jour pour briser l’omerta.
François Vignolle : msn.com
"Quand cela s’arrêtera-t-il ? Cette affaire est un puits sans fond". La remarque vient d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur évoquant les méthodes sulfureuses de la BAC nord de Marseille. Après le racket sur des dealers, l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) tente de savoir si des commerces marseillais ont été placés sous la coupe de policiers de la BAC Nord.
Selon une source proche de l’enquête, au moins trois établissements ont été identifiés comme des cibles de policiers ripoux. Selon nos informations, il s’agirait d’un café très connu sur le vieux port, d’un fast-food dans le quartier nord et d’un magasin d’électroménager en banlieue marseillaise. "Parfois c’était un repas ou une chaine hi-fi offerts gratuitement contre la tranquillité de ne pas être importunés par la police. C’était devenu une habitude pour certains policiers : il suffisait de se servir", précise la même source. Aucune plainte n’a été déposée par les gérants des trois commerces. Peur de représailles ?
Les "bœufs carottes" s’interrogent toutefois sur d’éventuelles complicités entre certains commerces et des policiers. "Le repas pouvait être échangé contre quelques grammes de cannabis saisis par les policiers lors de leurs perquisitions", affirme un policier sous couvert d’anonymat.
Joint aujourd’hui, Jacques Dallest, le procureur de Marseille, a indiqué qu’il "irait jusqu’au bout dans cette enquête", précisant toutefois que pour "en savoir plus, il avait besoin d’être saisi d’éléments concrets". Le magistrat évoque "un sursaut civique" pour "dénoncer des agissements criminels". Et peut-être un jour pour briser l’omerta.
François Vignolle : msn.com
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